Pré- et Post Impression En préambule, il convient de distinguer les différentes technologies d’impression afin de comprendre les modes d’automatisation pré et post employés.
Même si les imprimantes feuille à feuille disposent de vitesses moindre par rapport aux possibilités de machines en continu, il n’en est pas moins possible de les automatiser. Certains constructeurs ont développé des modules amont/aval permettant d’assurer une large autonomie d’impression et d’optimiser leur productivité.
Ainsi, il est possible d’alimenter – via une passerelle physique et une interface de synchro – une imprimante avec des rouleaux. L’installation comprend généralement un dérouleur connecté à une découpeuse. Les feuilles sont dirigées vers l’entrée de l’imprimante via un module fourni par le constructeur.
C’est très intéressant dans le cadre d’applications nécessitant une grande quantité du même papier (ex : pages d’un livre), et l’ajout ponctuel de feuilles spécifiques (couvertures du livre).
En sortie d’imprimante, une large variété de matériels peut être connectée pour assurer la finition du document (agrafage, collage, etc.).
La technologie de l’impression en continu – depuis l’apparition de machines quadri – se distingue par une montée en puissance de la vitesse d’impression, des capacités de production ainsi qu’une mise à l’écart de plus en plus évidente du pôle impression.
Les imprimantes à Très Haute Vitesse (THV) sont le plus souvent pré-équipées des matériels amont/aval. Il s’agit en général d’un dérouleur en entrée et d’un ré-enrouleur en sortie qui fonctionnent en mode papier tendu.
En effet, à partir d’une certaine vitesse de défilement, l’entrainement du papier ne peut plus être assuré par bandes Caroll ou friction. Seul le papier tendu est capable, en toute sécurité, de permettre un défilement stable et linéaire sous les têtes d’impression.
Compte tenu des vitesses engendrées, des dispositifs de contrôle vérifient en temps réel le bon déroulement de l’impression (qualité d’impression, tenue des couleurs, décalage papier, concordance recto/verso).
Quant au reste du marché – le plus conséquent en termes de volumes – les principaux constructeurs historiques d’imprimantes en continu proposent leurs machines dénuées de matériels d’automatisation amont/aval.
Libre à l’acquéreur de choisir son constructeur – différent du fabricant d’imprimantes - de matériels pré-post selon la configuration requise, les machines déjà en place ou les conditions d’acquisition et de maintenance proposées.
La plupart des constructeurs proposent une gamme de machines basée sur le prix, les possibilités d’évolution mais surtout, répondant ou non à des critères technologiques de compatibilité avec le concept JDF ou la norme UP3i.
Il est évident qu’à partir du moment où la ligne d’impression va comprendre du matériel pré-post, des machines de finition, il sera vivement recommandé de vérifier si l’ensemble des matériels sont équipés d’interfaces de communication UP3i.
Plusieurs modes d’automatisation existent, selon la destination du papier imprimé. Ligne bobine/bobine :
Ligne bobine/paquets :
Une cellule de lecture (ex : OMR) sépare les jobs par un coup de lame et décale les jobs pour être repérés visuellement.
A ce stade, le document est terminé.
Les jobs ainsi séparés sont ensuite ventilés dans chaque service d’une entreprise par exemple.
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Ligne bobine/haute-pile :
Ces gros paquets sont ensuite dirigés vers un matériel de façonnage.
Ligne bobine/feuille :
A ces 4 méthodes de traitement peuvent s’adjoindre des modules supplémentaires destinés à apporter d’autres fonctionnalités pour le traitement des travaux à réaliser.
S’agissant de traitement POD, il convient ensuite d’analyser le potentiel d’applications à traiter pour décider s’il est judicieux ou non de connecter l’ensemble des matériels (imprimante + pré-post + finition).
Si stratégiquement, l’objectif commercial est de proposer un type de produit bien précis (ex : livre), il peut s’avérer judicieux de disposer d’une chaîne POD intégrée (on-line).
Par contre, dans le cas d’une mutualisation des équipements d’impression (bobine de courriers pour mise sous pli, rouleaux d’étiquettes, etc.), ou d’applications totalement différentes (notice de montage pliée, livre dos carré collé, etc.), il est peut-être conseillé de distinguer chaque phase de traitement.
Un prestataire de services utilisant son imprimante pour éditer des bobines de relevés de compte et qui, en dehors de sa période de pointe, imprime des carnets, manuels ou brochures, aura tout intérêt à l’équiper d’une automatisation bobine/bobine. Bobines qui seront ensuite acheminées à l’atelier courrier (mise sous pli) ou à l’atelier de façonnage (découpeuse + finition). |
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