ACTIVITES

Généralités

Rares sont les centres éditiques n’ayant pas recours à des entreprises extérieures pour compléter leurs activités. Parfois même, certaines branches d’activité imposent – notamment pour des raisons de sécurité – une sous-traitance partielle ou l’appui d’un prestataire de services.
Ce genre de contrat peut s’appliquer à des activités très diverses :

• Sous-traitance pour la fabrication de cartes, carnets, mailing, courriers, recommandés, brochures, etc.
• Prestation de services pour l’écrêtage, le backup, la sauvegarde de données, la GED, etc.

Dans tous les cas, ne serait-ce que dans le cas d’études d’acquisition de matériels ou de logiciels, des compétences, certes ponctuelles, sont requises pour cerner au mieux les besoins et leurs solutions adaptées.
Les fournisseurs potentiels sont nombreux mais possèdent bien souvent un domaine de spécialisation ou de prédilection. L’objectif est de cerner, de manière lucide, la solution la mieux adaptée pour répondre au besoin.
Ce n’est qu’au terme d’une étude minutieuse qu’il convient d’y adjoindre les paramètres stratégique de l’entreprise pour conclure du meilleur choix.

Exemple : il peut s’avérer qu’une étude pour l’acquisition d’un matériel de mise sous film fasse ressortir un constructeur A mais que le parc déjà  installé en machines B implique le choix B. B n’ayant peut-être pas le meilleur matériel de filmage mais proposant une cohérence en matière de maintenance globale de site, de principe d’utilisation, d’opérabilité ou de compatibilité software.
Mais l’inverse est possible si la volonté est de se désengager progressivement de la marque B.



Le remplacement ou l’acquisition d’un matériel n’est pas toujours dû à l’usure mais simplement parce qu’il ne répond plus aux fonctionnalités établies dans l’architecture du centre éditique (ex : machine ne pouvant être upgradée).
A l’inverse, un atelier éditique peut avoir besoin d’un matériel pour traiter une petite application complémentaire à ses activités mais dont l’investissement en neuf serait disproportionnée. Dans ce cas, une solution de seconde main – reconditionnée ou remise en état – peut très bien répondre à ce besoin.


En analysant les applications traitées en interne, celles qui sont sous-traitées, les matériels en présence, les évolutions souhaitées et la stratégie envisagée, on peut très bien réaliser une étude globale mettant en évidence les coûts actuels et visant à définir les objectifs pour pérenniser le site.       
Ce genre d’Audit expose clairement les faiblesses et les atouts du centre éditique. Le but étant d’annihiler ces faiblesses en tenant compte des évolutions souhaitées.
Une nouvelle architecture peut être proposée avec un accompagnement de type « maitrise d’ouvrage ».

Le choix du financement revêt bien souvent un caractère stratégique au regard de la vision comptable des coûts d’un centre éditique. La technologie évoluant bien souvent plus rapidement que l’amortissement pur et simple d’un matériel, il est important d’analyser son mode de financement.
La faiblesse actuelle des taux est une bonne opportunité pour envisager de nouvelles acquisitions sans attendre un budget d’investissement hypothétique.

Dans certains cas, le Système d’Information de l’entreprise est dupliqué à l’ensemble de ses filiales locales et étrangères. Il s’agit ni plus ni moins de reproduire un modèle éprouvé et fiable.
Pour ce faire, il est nécessaire de sélectionner des fournisseurs et d’étudier leur aptitude à offrir les mêmes services et la même représentativité dans les pays concernés.   

Exemple : Une banque française achète un établissent financier en Grèce et compte y installer un Système d’Information identique au sien. Les fournisseurs A et B offrent des solutions satisfaisantes en France mais présentent des risques potentiels si elles sont implantées en Grèce. Il n’est pas question de remettre en cause les économies d‘échelle réalisées en harmonisant les SI mais de prévoir des solutions alternatives aux risques possibles des fournisseurs A et B.  

Certains pays – historiquement proches de la France ou intéressés par notre savoir-faire – peuvent avoir recours à notre expérience et nos  compétences. Là aussi, il convient de tenir compte des implantations techniques et commerciales de chaque fournisseur afin de proposer la meilleure solution technologique répondant au besoin initial.