Volontairement, trois domaines d’activité ont été mis à part pour leurs spécificités technologiques et représentativité industrielle :

 

 

La France s’est inscrite comme pionnière dans la sécurisation par microprocesseur des cartes de paiement (norme bancaire EMV). La carte privative se généralise et s’étend aux cantines, transports en commun, bornes d’accès étudiant et cartes de fidélité. Les téléphones portables sont déjà régis par la fameuse carte SIM.

Le chèque repas est en passe d’être remplacé par une carte à puce. Une grande banque teste actuellement le paiement par téléphone portable.

 

Les évolutions technologiques vont à la fois étendre les domaines d’application de la carte et les mutualiser. En clair, la multiplicité des cartes va s’orienter sur une carte unique multi-applicative.

 

 

 

 Nous utilisons le paiement par chèque comme aucun autre pays. Sa gratuité l’explique certainement. De plus, contrairement à bon nombre de pays, nos chèques sont confectionnés sous forme de carnets. La France a également adopté le chèque repas qui, en termes d’avancée sociale, a permis son développement. Chèques cadeaux, carnets de remise de chèques ou carnets publicitaires, ont largement participé au succès de ce mode de fabrication.

 

Depuis peu, le Chèque Emploi Service et le CESU contribuent au développement de ce support. 

Certes, bien souvent concurrencé par la carte, il n’en demeure pas moins que le carnet a encore de longues années devant lui. Souvent décrié pour son manque de sécurité, imprimeurs et façonniers se sont attelés à rendre le chèque infalsifiable. Des normes précises ont été édictées afin de garantir une fiabilité d’utilisation et une rationalisation du traitement des chèques (EIC).   

 

En matière de courrier, il faut faire le parallèle entre la libéralisation progressive du monopole postal et le grand plan de modernisation de La Poste, appelé C.Q.C.

 

 

 

La libéralisation du marché postal européen est le résultat de deux directives, l'une de 1997 et l'autre de 2002. La Commission européenne a tout d'abord réduit progressivement le champ du monopole postal : limité aux lettres d'un poids inférieur à 350 g en 2000, 100 g en 2003, et 50 g en 2006. D'abord prévu en 2009, l'ouverture totale à la concurrence a été repoussée en 2011.

 

Face à cette échéance, des règles postales ont été mises en place pour les principaux émetteurs : Tempost (ou tem’post) pour le courrier de gestion et Destinéo pour le marketing direct. En résumé, le client choisit le délai d’acheminement de son courrier avec un coût du timbre lui correspondant.

 

Pour répondre à ces nouvelles règles postales, des entreprises ont vu le jour. Les constructeurs de machines de mise sous pli ont dû intégrer ce mode de traitement du courrier et offrir une architecture software adéquate. Des prestataires apparaissent pour proposer de diminuer sensiblement les coûts postaux (pré-tri).