L’impression


 En matière de POD, on distingue deux méthodologies :
L’impression en feuille à feuille
-  L’impression en continu
En matière de POD, on peut aisément dire que les travaux à réaliser vont orienter le choix de la technologie d’impression. Parfois, ces deux modes d’impression vont s’avérer complémentaires pour traiter certaines applications. L’édition de livres à la demande requiert de simples pages imprimées en noir mais une couverture couleur de fort grammage.

Les presses numériques feuille à feuille sont en général très répandues car elles offrent la particularité d’obtenir un produit semi-fini. La possibilité de disposer de plusieurs bacs d’alimentation permet de mixer différents types de papier. Depuis de nombreuses années, des constructeurs ont développé des modules de finition on-line permettant de « finir » le document. A partir de 45-50 pages par minute (ppm), on peut disposer d’une ligne POD tout à fait correcte.
Nombreux sont les constructeurs – parfois même issus du milieu graphique traditionnel – qui se sont engouffrés sur ce marché.

Outre la possibilité de traiter des formats A4, A3 et leurs intermédiaires, il existe une gamme de matériels dont les caractéristiques sont la vitesse d’impression (ppm) et l’apport de la couleur. La définition étant la plupart du temps proposée en 600 dpi.
Parmi une gamme de presse cadencée à 60 ppm, par exemple, on peut opter pour de l’impression en noir, avec couleur d’accompagnement ou quadri. Reste à définir ses besoins et le marché visé.
Le gain principal étant d’utiliser du papier déjà découpé, ce qui préfinit le document.
 

L’impression en continu est, dans le domaine du POD, un marché plutôt en devenir. En effet, pour justifier l’investissement de telles machines, il est nécessaire de disposer d’un volume de travaux conséquent et d’une concentration des applications.

La gamme s’établit à partir d’environ 100 ppm jusqu’à des vitesses au-delà de 150 m/mn. La comparaison avec les rotatives entraine qu’on parle davantage en mètre par minute qu’en page.
Diverses technologies sont utilisées : Magnétographie, flashage, laser, jet d’encre…dites non-impact.
En général, il s’agit de machines permettant une impression recto du papier. Une seconde machine est alors nécessaire pour disposer d’une ligne d’impression POD recto/verso. Certains constructeurs utilisent les termes duplex ou twin pour décrire deux machines connectées ainsi.
Certains critères techniques peuvent déterminer votre choix :
  • Impression en noir, avec couleur d’accompagnement ou quadri.
  • Qualité d’impression : 300 ou 600 dpi.
  • Entrainement Pinfeed (avec) ou Pinless (sans bandes Carol). 
  • Mode d’entrainement en papier tendu ou souple.
  • Grammages utilisés.
Ces dernières années, on assiste à une montée en puissance de l’impression quadri au moyen de machines de plus en plus évoluées et imposantes. Il est évident que pour amortir de telles installations, il est indispensable de disposer de marchés conséquents ou de pouvoir mutualiser leur capacité de production.
  

Ces dernières années, on assiste à une montée en puissance de l’impression quadri au moyen de  machines de plus en plus évoluées et imposantes. Il est évident que pour amortir de telles installations, il est indispensable de disposer de marchés conséquents ou de pouvoir mutualiser leur capacité de production.

L’avantage indéniable des presses numériques en continu est de pouvoir traiter du papier de grammage léger (à partir de 45-50gr/m²).

 

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