MISE SOUS ENVELOPPE

 

Hiérarchie

 
 
Elle s’établit la plupart des cas selon des critères de vitesse et de capacité d’absorption de production.
On pourrait être tenté de penser qu’une machine de type 22.000 enveloppes/heure peut produire davantage qu’une machine cadencée à 12 ou 14.000 enveloppes/heure. Cependant, selon l’application à traiter, il peut en être tout autrement.
 
Certains paramètres vont s’avérer décisifs :
 
  • Taux de multi-feuillets dans l’enveloppe (nombre de documents contenus en moyenne dans une enveloppe).
  • Voire même l’appairage (disposition des documents pour un même destinataire sur un paravent en continu).   
  • Nombre et type d’annexes.
  • Format de l’enveloppe porteuse (C4, C5, C6/5).
 
Mais également :
 
  • Les équipements et dispositifs complémentaires (mise en caissette automatique, flip-flop des stations d’annexes, etc.).
  • Les ressources humaines engagées pour alimenter et réceptionner les documents.
 
Entre un margeur d’alimentation A4 pouvant contenir jusqu’à 5.000 feuilles et une alimentation en bobine de 72.000 feuillets, la productivité de la machine sera directement liée à la réactivité du (des) opérateur(s).
De même pour un système de mise en caissette automatique qui permettra 30 à 40 fois moins d’intervention de l’opérateur qu’un simple tapis de réception des plis.
Il existe également un système d’alimentation des enveloppes conditionnées en bobine de 42.000 unités mais il s’agit pour le moment d’un concept détenu par un seul constructeur et pour un type de machine bien précis.
Dans tous les cas, ces automatismes sont recommandés sur des machines ayant des applications identiques, sous peine d’avoir des temps de réglage trop conséquents lors des changements de formats.
 
Certains dossiers d’étude décrivent « machine de production » et « machine industrielle ».
Bien des sites utilisent des machines de production pour expédier leur courrier de masse. Ils peuvent ainsi traiter mensuellement plusieurs millions de plis au travers de centaines voire de milliers d’applications différentes. Certes, chaque lot contient relativement peu de plis mais chacun est traité rapidement ; ce qui au final rend productive la machine.
 
Par contre, certains sites ont l’avantage d’avoir « massifié » leur production et ont opté pour des machines industrielles. Parées de dispositifs d’automatisation (mise en caissette automatique, dérouleur en entrée, voire même bobines d’enveloppes), leurs machines sont calées sur une application unique.
Ces deux notions sont importantes car elles tiennent compte des traitements amonts de l’information, peuvent s’avérer complémentaires et requièrent une étude préalable des besoins pour être pleinement optimales.
 
Ainsi, un atelier éditique peut très bien disposer d’une machine industrielle (18, 22 ou 26K), réglée au format d’enveloppe C6/5, alimentée en bobine (12 pouces, Y slalom), d’une machine de production pouvant traiter les formats C6/5 et C5, alimentée en feuille à feuille (A4 portrait) et d’une machine Grand Format C4 pour les plis de grande contenance.
Chaque machine traite des types de lots bien distincts mais l’atelier peut disposer d’une souplesse de production pour envisager toute nouvelle application.
 
Cette architecture peut très bien s’appliquer à des ateliers de moindre envergure mais ayant les mêmes soucis en termes de productivité et de coût.
 
 
 
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